18/06/15

Titres Repas Et Avantages Non-Recurrents : Ameliorations Au Bénéfice Des Travailleurs

En bref :

Deux arrêtés royaux du 26 mai 2015 modifient le traitement social des titres repas et des avantages non-récurrents liés aux résultats.

En  ce  qui  concerne  les  titres  repas,  la  part  patronale  qui  n’est  pas  considérée  comme  de  la rémunération  soumise aux cotisations de  sécurité  sociale  est  relevée d’un  euro. Elle passe ainsi de 5,91 EUR à 6,91 EUR.

En  ce  qui  concerne  les  avantages  non-récurrents  liés  aux  résultats,  le  montant susceptible  d’être octroyé par année est également relevé. Il passe de 3.100,00 à 3.169,00 EUR à partir de 2016.

Deux arrêtés royaux du 26 mai 2015 ont été publiés au Moniteur belge du 8 juin 2015.

Ces  arrêtés modifient  les  régimes des  titres  repas  et des  avantages  non-récurrents  liés  aux  résultats, plus spécialement en ce qui concerne leur traitement social.

1. Titres repas

Les  titres  repas  octroyés  par  l’employeur  à  ses  travailleurs  ne  sont  pas  considérés  comme  de  la rémunération soumise aux  cotisations  de  sécurité  sociale pour autant  qu’une  série  de  conditions  soit respectée.

Selon ces conditions, la contribution maximale de l’employeur est fixée à 5,91 EUR. Cette contribution doit être complétée par une intervention du travailleur pour un montant minimal de 1,09 EUR. Le cumul de ces conditions explique la valeur faciale la plus courante des titres repas : 7,00 EUR.

L’arrêté royal du 26 mai 2015 modifie le montant maximal de la contribution patronale. Il est désormais fixé à 6,91 EUR.

L’arrêté  royal  ne  fixe  pas  une  date  d’entrée  en  vigueur.  Il  est  donc  applicable  10  jours  après  la publication de l’arrêté royal au Moniteur belge.

2. Avantages non-récurrents liés aux résultats

Le régime des avantages non-récurrents liés aux résultats permet à l’employeur d’octroyer un bonus à ses  travailleurs  lorsqu’ils  ont  atteint  un  ou  plusieurs  objectifs  collectifs  dont  la  réalisation  était
incertaine.

Le montant maximal susceptible d’être octroyé à chaque travailleur dans le cadre de ce régime était de 3.100,00 EUR. Il est relevé à 3.169,00 EUR à partir du 1er janvier 2016.

L’employeur  est tenu  de  payer  une  cotisation  patronale  de sécurité  sociale  de  33  %  sur  le  montant octroyé. Une cotisation personnelle de sécurité sociale de 13,07 % est retenue sur ce même montant. Après  déduction  de cette  retenue  sociale,  le  travailleur  perçoit  un montant  net,  exonéré  d’impôt. Ce système de bonus est donc avantageux pour les travailleurs.

Il est probable qu’un autre arrêté royal alignera le traitement fiscal sur le nouveau traitement social

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